LE C.C.M. S'ATTAQUE AU VRAI PROBLÈME

Il est indéniable que La Rochelle doit penser à son avenir. Plusieurs paramètres sont  à prendre en compte, citons entre autres :

          -1°- L'afflux constant d'habitants nouveaux, notamment en provenance d'Ile de France de jeunes ou moins jeunes retraités très demandeurs.

            -2°- L'expansion du tourisme, richesse économique de la cité, dont le circuit passe inévitablement par le vieux port et la ville ancienne.     

            -3°- Les besoins en logements, pour les locaux et pour les nouveaux habitants.

Ces paramètres impactent le foncier et la circulation.

C'est pourquoi Cottes-Mailles, adossé au futur parc de Tasdon, qui verra le jour malgré les maladresses des élus à son sujet, est un espace privilégié et assurément l'axe du développement à venir de La Rochelle.

C'est cette évidence absolue qui a fait classer, par les élus, la zone de Varaize, en rouge sur la photo ci-dessous, en ZAD  (zone d'aménagement différée).

         

Cette photo parle d'elle-même, elle est saisissante. Les points remarquables sont les suivants:

            -1°- Une ligne droite (en bleu), sans obstacle, peut être tirée de l'aquarium sur le vieux port jusqu'à la limite extrême de la ZAD de Varaize, considérée par les élus comme une zone d'aménagement à venir.

            -2°-  Cette ligne droite est coupée par deux obstacles majeurs, la rocade et la voie ferrée.

            -3°-  Mais, elle passe par le parc de Tasdon, les Cottes-Mailles (en jaune) et Varaize (en rouge), desservant ainsi pratiquement deux cents hectares. C'est énorme.

Cette situation exceptionnelle permet d'envisager une opportunité que bien des villes voudraient posséder.

Tout le monde s'accorde à penser que les principales contraintes des villes modernes sont:

            -1°- L'éloignement des zones constructibles qui génère, du fait des transports imposés, des rejets néfastes de CO² pour la collectivité et des frais lourds pour les individus.

            -2°- La circulation dans les centres villes, plus particulièrement pour les villes historiques complètement inadaptées à ce sujet.

            -3°- La cohabitation au sol entre les transports individuels et les transports collectifs, générateurs d'embouteillages nocifs.

La Rochelle a la chance inouïe de pouvoir solutionner ces contraintes de façon moderne et terriblement efficace.

La réponse s'appelle le "Tram du ciel" ou le "téléphérique urbain".

Cet équipement, dont vous pouvez voir une réalisation

à Barcelone :

à Constantine :

ou encore à Medellin, en cliquant sur le lien suivant:  link  

serait pour La Rochelle une telle source d'avantages que l'on se demande comment il peut être encore l'objet de dérision ou de sourires compatissants.

Citons notamment:

            -1°- La desserte, sans encombrement au sol, sans ouvrage d'art pour les franchissements de la voie ferrée et de la rocade, de cette zone vitale.

            -2°- La possibilité d'inclure dans la zone des Cottes-Mailles un important parking de dissuasion, lié à sa zone d'activité (voir Odysséum Montpellier), relié à l'aquarium, donc au port et à la vieille ville. Ainsi, la circulation estivale pourrait être maîtrisée, les télécabines permettant d'arriver sur le vieux port par la voie aérienne en alliant confort et surprise esthétique pour l'arrivant.

            -3°- Une signature écologique à  la hauteur de la renommée de La Rochelle. En effet ce type de transport est particulièrement doux et peu polluant.

            -4°- Un coût supportable.

Présenté à l'occasion du Grand Pavois en 2009, le projet a obtenu un succès unanime qui s'est alors traduit par la signature d'une pétition favorable par 1.200 personnes. Le journal Sud-Ouest s'en était  fait l'écho.

Aujourd'hui, qu'en est-il ? Pas grand-chose.

Un projet, non abouti, est prévu sur des délaissés de la gare SNCF. Appelé pompeusement "Sud Gare", ce projet étriqué se propose de bloquer l'axe entre l'aquarium et les Cottes-Mailles dont nous venons de parler, donc d'empêcher la réalisation du "Tram du ciel".

Le SCOT, contesté devant les tribunaux, enclave les terrains des Cottes-Mailles qu'il met en zone agricole, tout en les contournant par une zone d'urbanisation à venir.

Pour l'instant, La Rochelle, "Belle et  rebelle", n'a pas encore intégré la dimension exceptionnelle des opportunités offertes par la zone des Cottes-Mailles.

Mais, ne désespérons pas, il faut aux idées du temps pour qu'elles accèdent au plus grand nombre et finissent par être adoptées.

Gageons que ce sera le cas pour le projet que nous portons.

Bien cordialement. Le CCM.